Et d’ailleurs, faut-il le compenser ? Tout dépend à quelle fréquence vous « craquez ». Si chaque jour, vous adoptez une attitude trop débonnaire, il est évident que cela ne relève plus du simple craquage mais d’un déséquilibre alimentaire qui s’installe. Maia Baudelaire, coach et nutritionniste reconnue donne son avis.
Aussi saugrenu que cela puisse paraître, la première cause de reprise de poids est… les régimes ! Selon Maia Baudelaire.
Le corps subit un changement d’alimentation radical, avec de sérieux manques du jour au lendemain et s’en retrouve profondément perturbé. Car la personne n’est pas forcément à l’écoute de ses faims. De ses véritables faims, s’entend. On mange devant un écran, devant la télé par exemple et l’on ne prend pas conscience du rassasiement.
De plus, la frustration que génèrent des régimes très restrictifs accentue la perte de repères naturels. On ne sait plus écouter son corps.
Le métabolisme ralentit, le corps en manque brûle moins de calories, fait des réserves en quelques sortes. Le stress, les événements difficiles peuvent déclencher un réel lâchage. Une personne déprimée aura tendance à craquer vers des aliments gras ou sucrés, qui procurent des endorphines et clament les fringales….
Maia Baudelaire considère que les craquages sont rares si l’on a adopté une alimentation équilibrée. Quand on craque, on compense souvent des interdits ou des repas trop légers. Voire pire, des repas qu’on a sautés. Il ne s’agit donc pas de vous inciter à craquer, mais bien de comprendre pourquoi on craque, et prendre pleinement conscience de sa faim. Il faut savoir distinguer la faim et les envies, précise Maia. Elle indique bien l’importance de savoir se faire plaisir sans dramatiser. Si on craque PARFOIS pour une glace ou des chips, il ne faut pas dramatiser, si tant est que par ailleurs, l’alimentation que l’on a adoptée est équilibrée.
La période qui enchaîne des fêtes (comme par exemple une période de mariages ou la fin de l’année) voit se succéder les repas riches. Vous pouvez ensuite, durant quelques jours, deux à quatre, vous « mettre au vert », comme dit la coach. Il s’agit alors de manger beaucoup de légumes de saison, des protéines végétales (dont les légumineuses sont riches), et de boire beaucoup (eau, bouillons, tisanes).
Sans oublier de bouger, d’oxygéner le corps, bref de bouger pour éliminer les toxines.