Vous pensez que c’est une application réservée aux ados ? Faut-il forcément avoir moins de 15 ans pour utiliser ou apprécier Snapchat ? C’est ce que certains vous diront, mais figurez-vous qu’ils se trompent. Si les utilisateurs de l’application sont effectivement majoritairement jeunes, que cela ne vous bloque pas dans votre envie de tester ce réseau social qui buzze.
Voici donc quelques conseils pour appréhender Snapchat (et son ergonomie discutable) sans passer pour un vieux croûton.
Vous êtes inscrite sur Facebook depuis 2007, vous maîtrisez Twitter comme une cheffe et vous soignez vos publications Instagram ? Du coup, pourquoi rajouteriez-vous un quatrième réseau à vos petites habitudes ? C’est simple. Avec Facebook, on a appris à partager des choses avec ses proches, à les tenir au courant de ce qui se trame dans nos vies et à organiser sorties et apéros plus facilement. Avec Twitter, on a appris à synthétiser nos pensées et à aller cueillir l’information à la source, pour être au taquet lors des pauses café. Et sur Instagram, on prend le soin de sélectionner le cliché le plus intéressant et de lui coller un filtre avantageux pour offrir un aperçu soigné de son quotidien.
Résultat, plus on se familiarise avec ces réseaux, plus on affine notre sélection, plus on travaille notre image. On fait attention à ce qu’on publie, on n’abuse pas pour ne pas être noyée dans le flux de contenus qui défile tous les jours – bref, on ne sélectionne que le meilleur, le plus pertinent, ce qui touchera le plus de monde possible.
C’est un peu votre cahier de brouillon. C’est là que vous viendrez poster toutes les choses qui ne méritent pas d’être immortalisées : votre tronche au réveil après une grosse soirée, l’oiseau qui fout le bronx sur votre balcon, cet énième coucher de soleil que vous avez déjà en 8 exemplaires sur Instagram.
Parce que l’avantage de Snapchat, c’est que ce qu’on y poste a une durée de vie limitée. Si vous envoyez un « snap » à un ou plusieurs de vos contacts, ils ne peuvent le regarder que deux fois avant qu’il ne disparaisse pour toujours.
Le seul souci de l’application, c’est qu’elle demande un peu de temps avant de pouvoir vraiment en maîtriser l’usage. L’ergonomie est un peu bancale et cela peut en rebuter certains au premier abord (j’ai désinstallé l’application une première fois avant de la réinstaller pour de bon, et mes premiers snaps n’étaient que des vidéos de moi criant à l’aide parce que je ne comprenais rien).
Heureusement, internet est un lieu plein de ressources et on peut trouver plein de modes d’emploi pour maîtriser les grands axes de l’application. Pour le reste, ça demande de la pratique.
Le mieux est encore de demander aux ados de votre entourage de vous expliquer – ils y sont tellement actifs et ils y passent tellement d’heures qu’ils connaissent mieux l’application que leur propre maison.
Une fois qu’on maîtrise l’application, Snapchat devient un véritable outil à la disposition de chacun(e), en fonction de ses inclinaisons.
Pour les citoyens lambda comme vous et moi, l’utilisation est bien plus simple et dénuée de toute pression en matière de contenu. Plus besoin de faire attention à la formulation, aux fautes, au cadrage… Snapchat vous offre une liberté dont on ne bénéficie plus vraiment quand on essaye de soigner son image sur les réseaux sociaux.
Et depuis qu’ils ont lancé les célèbres filtres interactifs, qui vous permettent de déguiser votre visage en temps réel pour le déformer, l’embellir ou le masquer, c’est le festival.
Du coup, Snapchat est un peu devenu la cour de récré des réseaux sociaux. On s’y envoie des photos inutiles, moches, drôles, ou des simples messages textes pour passer le temps. Il y a moins de pression qu’avec Facebook pour tenir une conversation structurée avec bonjour-ça va-au revoir. Tout est plus spontané et presque régressif.
Débarrassés de la pression qualitative du contenu, les utilisateurs de Snapchat ont tendance à se lâcher complètement pour capturer du vrai, du sans filtre (ou avec des filtres ridicules) et offrir quelques secondes de leur intimité à leurs abonnés.
Résultat, on voit sa liste d’amis autrement. Puisqu’on peut choisir ou non de voir leur contenu (en cliquant sur leur story dans la liste principale), on est moins tenté de virer des gens de sa liste parce que leur contenu est beaucoup moins envahissant. Si ça vous intéresse, vous cliquez, et si ça vous saoule, vous fermez, c’est aussi simple que ça.
Maintenant, vous n’avez plus qu’à télécharger l’application (gratuite) et à essayer, en communicant votre nom d’utilisateurs à ceux que ça pourrait intéresser et en suivant les personnes de votre choix.
Ne vous mettez pas la pression, vous êtes sur Snapchat, même une photo de votre pouce y a sa place !
Hello, je vois que tu es une pro de la technologie à présent….je viendrai prendre des cours parce que pour moi, ça reste une langue étrangère que je ne connais pas. A bientôt