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Les nobles caractères du Prophète Muhammad

Dieu a dit du Prophète Mohamed (PSL) « Tu es, certes, pétri de très nobles qualités » (Coran, Sourate 68 – La Plume, verset 4) et à nous : « en effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle à suivre, pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. » Coran 33 :21. En ces temps troubles de notre existence, trouvons le temps de revisiter les nobles caractères du Prophètes et inspirons nous en.

Quelques enseignements sur la tolérance  

Un jour, alors que le prophète était assis avec ses compagnons dans la mosquée, un bédouin entra et se mit à uriner quelque part, au sein de cette mosquée. Certains des compagnons se précipitèrent alors sur lui pour le corriger, mais le Prophète (Que la paix et le salut soient sur lui) s’écria: « Laissez-le faire, ne l’interrompez pas, versez ensuite un sceau d’eau sur cette urine. Vous n’avez d’autre mission que de rendre toute chose facile et non de rendre les choses pénibles. » Quand l’homme eût fini d’uriner, le Prophète donna l’ordre d’apporter une jatte d’eau et la répandit lui-même sur l’endroit souillé.

Le bédouin, surpris de l’attitude du prophète (PSL), de sa miséricorde et de sa tolérance, dit alors : « Ô Allah, soit miséricordieux envers moi et Muhammad et éloigne les autres de ta miséricorde ! » Le prophète (PSL) lui dit alors en souriant : « tu restreins là, quelque chose des plus vastes (la miséricorde d’Allah) ! »

Un jour, une vielle femme avait du mal à porter son sac, le prophète (PSL) s’avance, lui prend son sac et l’accompagne jusque chez elle. Pour le remercier la vielle femme lui dit : « je suis pauvre, je ne peux pas te récompenser par autre chose que la prière : « puisse les dieux te protéger de la magie de Muhammad » et notre bien aimé prophète répliqua en souriant : « je suis Muhammad ! ».

On rapporte que le prophète Muhammad (PSL) avait l’habitude de dire aux hommes de retour de voyage : « quand vous revenez de voyage, ne rentrez pas dans vos maisons soudainement. Donnez à vos épouses le temps de se coiffer et de s’apprêter pour vous accueillir ». Chaque fois donc que la caravane du prophète (PSL) était de retour à Médine, les voyageurs campaient dans les faubourgs de la ville, envoyaient un messager pour annoncer leur arrivée et rentraient dans leur foyer après un certain délai.

Zeyd ben Sa’na, un savant juif de Médine vint au Prophète (PSL) exiger sa créance. Il lui tira l’habit de son épaule, le prit brutalement au collet et lui dit avec dureté :

« Vous, les Beni ‘Abdul-Muttalib, vous ne payez pas vos dettes ! » Omar Ben Khattab (que Dieu l’agrée) le réprimanda alors et durcit le ton. Le Prophète (PSL) sourit et lui dit : « Moi et lui, nous avions plus besoin d’autre chose de ta part, ô Omar : que tu me recommandes de bien régler ma dette, et que tu lui recommandes de réclamer son dû de bonne façon ». Puis il ajouta : « en fait, Il reste au terme de la dette trois jours ». Et il ordonna à Omar de le payer et de lui donner vingt mesures de plus pour l’avoir effrayé.

Ce fut la cause de l’entrée à l’islam de cet homme qui disait : « Il ne manquait aucun signe parmi les signes de la prophétie de Muhammad, que je ne reconnus, sauf deux : sa magnanimité prime sa colère et le surplus d’emportement aveugle ne fait qu’ajouter à sa magnanimité. Ainsi, je l’éprouvai avec cette histoire « de dette » ». Et je le trouvai alors, tel que décrit (dans les anciens livres). Quand à ma dette donnez la aux pauvres parmi les musulmans. (Rapporté par Ibn Hibbân (1/521)) »

La bienséance enseignée même aux plus jeunes

Les petits fils du Prophète avaient eux aussi bien appris de leurs parents et de leur grand-père. Sidna Al-Hasan et Sidna Al-Huçayn les deux fils de Sidna Ali (que Dieu l’agrée) gendre et cousin du prophète (PSL) et de Sayyidatunâ Fâtima fille du Prophète (PSL), virent un jour à la porte de la mosquée un vieillard qui faisait très mal ses ablutions et donnait ainsi le mauvais exemple aux passants et aux fidèles. Ils s’approchèrent alors de lui et avec une douceur et une politesse infinies lui dirent : « Ô monsieur, on souhaiterait que vous jugiez lequel de nous deux, mon frère ou moi, fait le mieux ses ablutions ? ». L’homme répondit oui, et aussitôt les deux garçons commencèrent leurs ablutions. Ils le firent avec une telle perfection et une parfaite similitude que l’homme resta surpris un moment, puis il comprit le message si délicatement passé et dit : « il faudra bien que je me corrige… »

Le bon conseil doit se faire ainsi dans un esprit de sagesse et de morale constructive et instructive sans essayer de détruire l’autre, le blesser, ou le juger. Le bon conseil avec la sagesse part d’une intention d’amour et d’altruisme envers le prochain.

Apprenons notre religion et surtout apprenons de notre Prophète (Paix et Salut sur Lui)

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