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Le surmenage scolaire : comment le détecter et l’éviter

Le surmenage intellectuel de l’élève ou de l’étudiant est un épuisement de ses ressources intellectuelles. Le jeune, soumis à des pressions qui relèvent de son programme, développe une fatigue intellectuelle qui freine de façon significative ses capacités à poursuivre son apprentissage.

Il est à distinguer de l’épuisement du professionnel qui survient après une exposition prolongée à des conditions de travail difficile.

Le surmenage de l’apprenant relève surtout d’un manque d’organisation plutôt que d’une exposition délétère prolongée. Les années scolaires sont ponctuées de plusieurs pauses, en plus des longs mois de vacances.

Le surmenage se manifeste par deux stades : une première phase de lutte où l’élève présente des signes d’énervement, d’irritabilité, d’angoisse. C’est une phase où le jeune est encore productif, mais avec une efficacité moindre. Il essaie alors de s’autoréguler, mais malheureusement il le fait mal, car cet ajustement se fait au détriment des actes qui ont encore le mérite de le maintenir : les loisirs, le sport, les sorties, les rencontres…, Cette phase est souvent méconnue par la personne concernée et est surtout remarquée par son entourage.

La seconde phase est la phase de découragement où la personne s’abandonne dans sa déchéance. La perte de productivité est presque totale et la personne est comme changée. En effet, c’est comme si l’on a à faire à une nouvelle personne de par ses réactions : elle pleure pour un rien et fonctionne presque de façon automatique.

Cependant le principal moyen de lutter contre le surmenage scolaire consiste à une bonne organisation du jeune apprenant, couplée d’une bonne contenance institutionnelle. Et par là on sous-entend les enseignements, les professeurs, la direction et l’enceinte de l’établissement.

Il s’agit d’un tout cohérent qui aide le jeune à mieux se structurer et à mieux s’organiser.

Sur le plan personnel, il est important pour l’élève de cultiver une motivation permanente tout au long de son cursus.

L’université représente un milieu plus difficile, car le jeune est moins encadré qu’au lycée et est souvent appelé à trouver seul son rythme. D’où l’intérêt de s’organiser en groupe de travail ou au moins en groupe de soutien émotionnel ou l’on pourra échanger périodiquement sur les difficultés éprouvées et les solutions possibles. La souffrance est mieux vécue, partagée, en groupe que subie individuellement.

Pour ce qui est de l’organisation le jeune doit s’y mettre très tôt, dès l’entame de l’année, et trouver un rythme qui lui est propre et qui n’est nécessairement pas celui du voisin ; car l’efficacité n’est pas corrélée au nombre d’heures de travail.

Le jeune doit se fixer des objectifs simples facilement réalisables pour pouvoir maintenir cette confiance et par la suite alimenter sa motivation. Ces objectifs se dresseront ainsi en court, moyen et long terme.

Il doit aussi trouver un modèle,  ce qui lui permettra de visualiser sa progression et d’avoir toujours un repère et par la suite de s’essayer à de nouveaux outils de façon sereine.

Il faut aussi prévoir une place pour les activités extra scolaires : loisirs, sports, relation…

Enfin, il faut retenir que le surmenage n’est jamais brutal, il s’installe sur une longue période, il est le résultat d’une mauvaise organisation du jeune, il est facilement repérable de façon précoce ce qui permettra une prise en charge rapide qui est souvent facile au début et pas forcément médicale. A ce stade, il suffit d’une simple réorganisation.

Il ne faut pas hésiter en cas de difficultés à s’ouvrir à ses proches, à défaut de s’adresser à une personne étrangère, à savoir le personnel scolaire, médico-social, ou médical.

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