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L’amour de la mère patrie

Quand on parle de diaspora on fait souvent allusion à ces citoyens du pays qui vivent en dehors du territoire national. Le Sénégal a bien une diaspora qui se considère comme une région à part entière de la république vue qu’elle contribue à prés de 8% du PIB national. En effet, selon une étude de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), au début des années 2006, les transferts officiels de fonds des sénégalais de l’extérieur avaient atteint plus de 500 milliards de FCFA. Depuis lors, les chiffres n’ont cessé de croître, on estime aujourd’hui à plus de 1000 milliards de FCFA, leurs envois de fonds vers le pays. Cette diaspora est composée d’hommes mais aussi de femmes et géographiquement si les plus fortes concentrations se retrouvent en Europe, France, Italie, Espagne etc. On les retrouve aussi  aux USA, en Afrique centrale et ailleurs dans le monde.

Les sénégalais sont réputés très conservateurs. Dans leur immigration, ils ont tendance à reproduire leurs schémas de vie en société villageoise  même en dehors du pays. Ils ont leur dahiras, leurs mbotaaye, leurs associations socioculturelles. Et dans ce choix de vie, les femmes jouent un rôle primordial. Elles interviennent dans la gestion de la famille, l’éducation des enfants et la sauvegarde des valeurs culturelles. Dans notre rubrique diaspora, nous faisons le parti pris de mettre l’accent sur la vie des femmes dans la diaspora : qui sont-elles ? que font-elles ? Dans quel secteur elles s’activent ? Comprendre le choix de leur immigration et la vie qu’elles mènent à l’étranger,  nous donnera une nouvelle perspective pour aborder le débat du défi du retour.

Pourquoi, quand et comment rentrer au bercail ?

Les gouvernements successifs du Sénégal n’ont jamais su proposer à leur diaspora une vision ou un projet de société viable pour leur permettre d’aborder le retour en toute quiétude. D’ailleurs est ce son rôle ? Est-ce que le gouvernement les a encouragés à partir ? C’est un débat que nous aborderons dans cet espace. Cependant, les autorités auraient pu canaliser le flux de capitaux amassés à l’étranger qui entre chaque année au Sénégal pour en faire un levier du développement économique de notre pays.

Comme vous le constatez, les débats liés à la diaspora dans cette rubrique sont nombreux et surtout complexes voire même existentiels. Ce qui nous intéresse c’est de donner la parole à la tresseuse de Brooklyn qui n’en finit pas de rouler des rastas depuis huit, dix, ou quinze années sans savoir quand et comment s’arrêter, ramasser ses US dollars et revenir les investir au Sénégal. Investir ? Dans quel domaine ? Quel plan ? REVA ? SESAME ? Combien il y’en a-t-il de plans développés dans ce pays pour eux ?

Nous voulons savoir comment la mère de famille vit elle en Italie entre son petit commerce, son époux et ses gosses ? Comment la secrétaire parlementaire du havre qui a été assez maligne pour s’insérer et militer dans les mouvements politiques en France, histoire d’exister un peu dans ce pays, s’en sort-elle ? A-t-elle fait le choix de rester française ou pense t-elle un jour rentrer au Sénégal ?

Et il y’a celles qui ont vraiment réussi ! Nous vous les présenterons par des portraits, des reportages et des entrevues. Oui l’émigration cela peut marcher, certains ont trouvé la clé de leur intégration et de leur épanouissement dans leur pays d’accueil.

Une rubrique qui augure de riches échanges, de bons témoignages utiles et pertinents et surtout de beaucoup de débats constructifs pour que tous ensemble on comprenne bien les enjeux du partir pour mieux revenir !

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