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Etes-vous de celles qui affrontent un problème ou de celles qui le fuient ?

Entre fuir ou affronter les difficultés, on fait parfois le choix de la facilité. En matière de fuite, nous ne vous jetons pas la pierre, car qui ne s’est jamais défilé… Oui, c’est sûr, on n’en est pas franchement fières ! Tentons de comprendre ce qui nous pousse à la fuite en avant pour savoir faire marche arrière la prochaine fois !

La fuite en avant est une manière de ne pas régler les problèmes qui peuvent se présenter à soi. Cela permet alors de ne pas affronter les difficultés, d’éviter ce qui nous fâche !

Et quand ils se retrouvent au pied du mur, certains, devant l’obstacle, foncent sans réfléchir, tandis que d’autres le contournent : ce que l’on appelle donc la fuite en avant. Mais attention à l’effet boomerang d’un tel comportement.

Essayons d’abord de comprendre par quoi la fuite en avant se traduit, avant d’en décrypter le mécanisme pour mieux le corriger.

En quoi consiste la fuite en avant ?

La fuite en avant est une réaction qui, chez certaines personnes, consiste en un réflexe à se dérober dès lors qu’un problème se présente.

– On va alors s’occuper, se jeter corps et âme dans d’autres activités, pour oublier le problème en question.

Ce n’est ni plus ni moins qu’une politique de l’autruche. On s’enfonce la tête bien profond dans le sable pour ne plus rien voir du tout. On procède à un tri dans notre vie, mettant d’un côté ce dont on veut bien s’occuper, et en excluant le reste.

– Mais ce type de réaction peut aussi vous amener à foncer tête baissée dans le problème que vous redoutez, sans prendre le temps d’analyser les tenants et les aboutissants.

Une manière de s’en débarrasser et d’éviter le moment nécessaire de réflexion, source d’angoisse. On se demande si on va s’en sortir, si nos solutions sont les bonnes…

Du coup, l’action, et l’action rapide, est plus confortable. On veut mettre le problème derrière soi, au risque probable de l’avoir mal géré. Car le but n’était pas de résoudre le problème, mais bel et bien de s’en dégager, ce qui est bien différent.

Une attitude qui peut paraître courageuse, car on se jette délibérément dans le danger, mais qui cache en réalité une certaine peur. Il ne faut pas s’y méprendre : ce genre de comportement ne relève pas du courage, car le souci n’est en aucun cas digéré.

Les raisons de la fuite en avant

Nous sommes tous enclins à fuir devant la difficulté. Mais le problème se pose lorsque ça tourne à la névrose. En d’autres termes, quand cette réaction de fuite en avant devient systématique.

En général, la personne qui fuit systématiquement est consciente de ce processus, ce qui est positif, car cela traduit la possibilité voire l’aptitude à changer ce comportement névrotique.

Les personnes sujettes à la fuite montrent souvent une peur chronique de l’abandon ou encore de l’échec (on n’essaie pas de peur d’échouer). Ainsi, on va préférer partir la première plutôt que d’être celle qui est abandonnée. Cela donne l’illusion de garder le contrôle de sa vie. On fuit par anticipation.

Une telle réaction dénote également un manque de confiance en soi, comme si l’on se sentait incapable de faire face à la difficulté.

Les conséquences de la fuite en avant

Fuir n’est pas sans conséquences. Ainsi, dans le couple, à force de quitter l’autre la première, construire quoi que ce soit devient impossible. Ceux qui ont tendance à pratiquer la fuite en avant ont généralement des relations plutôt courtes, car le long terme est synonyme de danger.

Un mécanisme de défense se met alors en place

Mais fuir n’apporte aucune satisfaction, bien au contraire. Cela ne contribue qu’à diminuer encore l’estime de soi. Relever un défi est au contraire particulièrement gratifiant et conditionne l’image que vous avez de vous-même, et que les autres ont de vous.

Comment s’en sortir ?

Pas de fatalisme. Il est possible de cesser de fuir, ou du moins de limiter ce réflexe.

– Lorsqu’un problème qui nous paraît insurmontable se présente, il faut en parler à un ou plusieurs de vos proches. Ainsi, cela permettra d’une part de relativiser ce problème, d’autre part, de vous sentir dans l’obligation d’y faire face maintenant que vous en avez parlé.

Solliciter l’aide de ses proches (amis ou famille) ne veut pas dire pour autant les laisser gérer la difficulté à votre place. Prendre en considération leurs conseils oui, s’en décharger sur eux, non. Malgré tout, il faut savoir demander de l’aide, ce qui n’est pas chose facile pour tous.

– Ensuite, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel si vous avez des difficultés à prendre les choses à bras le corps. Le psychothérapeute est là pour ça.

Il est essentiel de chercher les causes de cette fuite perpétuelle vers autre chose, et le professionnel de l’écoute et de la psychologie vous aidera à y voir plus clair, et à déjouer vos propres angoisses.

Cela peut commencer avec un travail seul sur soi. Car c’est en connaissant la cause que l’on peut agir sur les conséquences.

​Ce besoin de contrôle total sera compensé par la connaissance de ses causes.

 

Aufem

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