Le Sénégal s’est inscrit depuis des décennies dans une démarche progressiste qui a permis à la femme d’intégrer, petit à petit, différents secteurs de la vie publique, politique, socio-économique et culturelle.
Au niveau économique, c’est une vision globale et novatrice des pouvoirs publics destinée à l’intégration des populations démunies, qui est déclinée et qui permet à des milliers de femmes de concrétiser leur esprit entrepreneurial à travers la création de micro-entreprises et de coopératives autour d’activités génératrices de revenus.
Certaines femmes chef d’entreprises ont réussi à s’affirmer dans les divers secteurs d’activité et à intégrer avec succès les structures économiques modernes. Cette évolution est d’autant plus remarquable que les femmes n’hésitent plus maintenant à investir des secteurs où elles étaient absentes : NTIC, industrie, technologies de pointe, etc.
Ce dynamisme de l’entreprenariat est-il le fruit de la récente prise de conscience? Pas seulement. On note surtout, une rupture générationnelle, une attitude décomplexée et une envie d’apporter des solutions aux problèmes d’un système à repenser. Cependant, la majorité de celles qui opèrent dans les économies en développement et de transition sont des très petites ou des micro-entreprises au potentiel de croissance limité. Les attitudes sociétales et les normes sociales empêchent certaines femmes de même envisager la création d’entreprise, tandis que des obstacles systémiques font que de nombreuses femmes entrepreneurs restent confinées à de très petites entreprises opérant dans l’économie informelle.
Cette situation non seulement limite leur capacité de gagner un revenu pour elles-mêmes et leurs familles, mais restreint également leur vrai potentiel à contribuer au développement socio-économique, à la création d’emplois et à la protection de l’environnement.
Certes, les jalons sont jetés et les conditions favorables, mais il serait réducteur d’affirmer que les objectifs ont été atteints et qu’il reste du chemin à faire dans le domaine de la promotion de la femme, notamment en ce qui concerne les efforts à consentir en matière d’éducation et de formation.
L’approche genre est une nécessité impérieuse dans toute stratégie de développement. La promotion de l’esprit entrepreneurial est la voie indiquée pour faire face aux énormes attentes en matière d’emplois et pour assurer un développement inclusif impliquant femmes et hommes sur un même pied d’égalité.
En raison d’un manque de modèles dans leur entourage et certainement aussi à cause d’un déficit de médiatisation des succès féminins dans l’entreprise, les femmes entrepreneurs se sentent souvent comme des intruses en milieu masculin.
Le magazine Debbosenegal a pour ambition à travers sa rubrique « économie » de revenir sur l’échange d’expériences et de solutions réussies dans le domaine de la promotion de l’entrepreneuriat féminin. Autant d’initiatives privées et publiques qui visent à apporter formations, conseils et confiance aux femmes désireuses de créer leurs entreprises, à œuvrer au renforcement de capacité des créatrices et à la professionnalisation des réseaux d’accompagnement.
Je découvre la page d’accueil de « NOTRE » magazine et je suis totalement séduite!
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Encore merci pour vos encouragements. Nous sommes heureux de voir que le magazine vous plait. Vos remarques et vos idées sont très appréciées. N’hésitez pas à nous en faire part. L’équipe de Debbosenegal.