Accueil » Famille » Enfants » Comment le faire passer de la couche au pot

Comment le faire passer de la couche au pot

L’apprentissage de la propreté est une étape importante dans le développement de l’enfant, c’est ce qui montre qu’il est autonome et qu’il peut se contrôler. Le passage de la couche au pot n’est pas toujours simple et se fait souvent sur l’initiative de l’enfant qui ne veut plus être mouillé.

C’est un exercice difficile et il faut savoir qu’il n’y a pas d’âge précis pour cela. La plupart des enfants deviennent propres spontanément entre 18 mois et 3 ans, on a même noté que cela arrive un peu plus tôt pour les filles que pour les garçons. Seulement chaque enfant est un cas particuliera son propre rythmesa propre personnalité. Cest une raison suffisante pour y aller doucement étant donné que cela ne se fait pas du jour au lendemain. 

Un processus progressif

C’est un processus progressif et il faut que l’enfant soit prêt « physiologiquement » et « psychologiquement »Dans le premier casle  système nerveux doit être assez mature pour pouvoir contrôler les sphincters du rectum et de la vessiematurité qui n’est atteinte que vers 18 mois en général. A ce paramètre physiologique, s’ajoutent deux conditions psychologiques dabord la maturité intellectuelle car l’enfant doit être capable de savoir ce qu’on attend de lui, il doit commencer à sentir ses besoins et les exprimer avec des mots appropriés. Ensuite, il y a la maturité affective car l’enfant sait que le fait d’être propre fait plaisir à sa maman.
Pour certains spécialistes, l’apprentissage peut commencer aux environs de 2 ans, l’enfant devient propre la journée et gardera sa couche pour la nuit et les siestes. Il faut compter 3 à 8 mois pour qu’un bébé soit propre de jour et il faudra encore quelque chose comme 6 mois pour pouvoir passer la nuit sans couche.

Les signes précurseurs

Il faut aussi que l’enfant ait envie de devenir propre et beaucoup de signes peuvent nous montrer qu’il est prêt à commencer l’apprentissage par exemple, s’il s’intéresse au pot mis à sa disposition ou s’il demande qu’on l’échange car se sentant inconfortable dans sa couche mouillée, ou encore s’il commence à sentir « des envies », en prononçant des mots comme « pipi », « caca » ou en faisant des grimaces et des gestes nouveaux : il se dandine, serre les jambes, touche sa couche. Il y a aussi le fait qu’il voit ses parents aller aux toilettes et veut les suivre. Quand sa couche reste sèche plusieurs heures, surtout pendant la sieste et la nuit, c’est la preuve qu’il arrive à se retenir. Par contre, certains blocages peuvent parfois retarder cet apprentissage. 

Quand il fait de la résistance

L’enfant peut refuser de faire ses besoins ailleurs que dans une couche, il peut pleurer en voyant son pipi ou caca et ne veut plus refaire dans le pot. Dans de pareilles circonstances, il faut faire preuve de patience en arrêtant le processus quelques semaines.
En attendant une évolution et avant de lui proposer de nouveau le pot, il faut le traiter comme un grand et non plus comme un bébé, il faut préparer le terrain avec quelques astuces en lui faisant comprendre que les excréments doivent aller dans le pot.
Une bonne méthode est de laisser l’enfant nous observer quand on va aux toilettes : l’imitation peut jouer un rôle important. Quant au pot, il doit être présenté comme un objet propre à l’enfant, qui lui appartient, lui expliquer sa fonction et avec le temps, il s’y familiarisera. Le mieux, c’est de l’associer au choix du pot, il doit y être confortable, pouvoir s‘y installer facilement, s’y sentir à l’aise. En dernier ressort, lui aménager « son » petit coin. Il faut ranger le pot dans les toilettes, à côté des WC, de sorte que l’enfant puisse faire le lien entre les deux.
Quand on commence à le mettre sur le pot, il faut le proposer quotidiennement, à un moment précis de la journée pour que cela devienne une habitude. A ce moment, l’idéal, c’est d’arrêter les couches progressivement et essayer de ne pas revenir en arrière. 
S’il refuse d’aller sur le pot, il faut opter pour la méthode douce, il faut aussi lui accorder des petits loupés : les accidents occasionnels sont habituels, cela fait partie de l’apprentissage. A chaque fois qu’il franchit une nouvelle étape, il faut le féliciter pour ce nouveau succès, éviter de le gronder quand il n’est pas propre, cela le stresserait. Après avoir fait ses besoins, on peut au début lui essuyer les fesses et au fur-et-à-mesure lui apprendre à le faire tout seul. On peut même en profiter pour lui apprendre à se laver les mains. 

Chère maman, l’acquisition de la propreté étant une étape aussi importante que symbolique dans le développement de votre enfant, il faut bien la gérer en ne se pressant pas!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Login