A une semaine du baccalauréat français et à deux mois du sénégalais, je m’en vais vous parler du stress du bac et comment aider son enfant à le gérer.
On a beau dire que le bac n’est plus ce qu’il était, il reste un sésame, un rite de passage pour les lycéens… et leurs parents, voir même toute leur famille et leur entourage. C’est en cela qu’il est une source de stress importante. Cette dernière est une inquiétude naturelle qui peut être pour certains élèves un frein. Face à la peur de l’échec et à l’obligation de réussite qu’on s’impose, la plupart des élèves de terminale ne supportent pas la pression des enseignants, des parents et parfois d’eux-mêmes.
Seulement cette pression peut être bénéfique et devenir un coup de pouce pour le bac. Il faut savoir gérer cette pression et l’utiliser en sa faveur.
Je vais vous proposer quelques conseils sur la position à adopter face à son enfant et comment l’aider à passer le cap.
La première des choses est de reconnaître son propre stress, les parents eux-mêmes se font beaucoup plus de soucis pour l’avenir de leur rejeton : crise, concurrence sur le marché du travail, et le pire c’est que ce stress des parents retombent le plus souvent sur les candidats, alors qu’à la période du bac, il faut leur épargner cela. Alors, reconnaître sa propre inquiétude et la contrôler permet d’éviter d’ajouter une pression inutile. Le stress des parents empêche l’adolescent de se concentrer sur son travail.
Deuxièmement, il faut se poser en soutien de son enfant. Il faut établir une communication positive avec l’élève, lui faire comprendre qu’il peut vous solliciter à tout moment et rester à sa disposition, mais ne pas s’imposer à lui.
Troisièmement, il faut essayer de recentrer son enfant sur l’action en lui posant des questions comme « Où en es-tu dans tes révisions ? », « en quoi puis-je t’aider ? » pour désamorcer l’aspect conditionnel du bac. Plus le parent recentre l’élève sur le fait d’agir plus il diminue son stress.
Quatrièmement : un autre cas de figure, assez rare du reste, peut se produire ; celui du candidat “pas du tout stressé par le bac”. Il ne faut pas forcément s’en alarmer. Si ça n’empêche pas le candidat de travailler, il faut se dire qu’il gère son stress grâce à une force de déni. Dans ce cas, les parents doivent éviter d’intervenir.
Pendant les révisions, pour diminuer le stress :
Enfin, il faut, tant bien que mal, essayer de minimiser l’enjeu de l’examen, il faut relativiser…
Après tous ces conseils pour assurer le bac, il faut se rappeler que le stress est, en définitive, une énergie positive pour le travail du candidat.
Bonne chance à tous les bacheliers !