La première chose à savoir, c’est que les inscriptions les plus visibles sur l’emballage ne sont pas toujours ce qu’il y a de plus fiable pour reconnaître un déodorant efficace. Vous ne le saviez peut-être pas, mais il y a une différence notable entre un déodorant classique et un déodorant anti-transpirant. Il existe même ce que l’on appelle des « détranspirants ». Mais commençons par le commencement.
Vous êtes dans un magasin et vous apercevez un déodorant premier prix dont l’emballage spécifie « sans sel d’aluminium ». À l’intérieur, des agents microbiens et bien souvent du parfum, pour masquer les mauvaises odeurs inhérentes à la transpiration. En gros, ces simples déodorants ne font que camoufler la sueur, mais n’agissent pas sur sa production à proprement parler. Si votre transpiration est minime, vous pouvez vous contenter de ce produit tout en sachant qu’il ne contient donc pas d’agent anti-transpirant pour réduire la sudation.
À noter : certaines marques ajoutent à leurs formules des agents absorbants, comme la pierre d’alun ou la perlite. La garantie d’un déodorant de meilleure qualité.
En cas de gros coup de chaleur ou de session de sport intensive, il est recommandé de se tourner vers un déodorant anti-transpirant à base de sel d’aluminium. Une fois le produit vaporisé, le sel d’aluminium va se déposer à la surface du canal sudoripare et ralentir momentanément le débit de transpiration. Évidemment, les effets sont temporaires et il sera nécessaire de renouveler l’opération dès que la transpiration sera de retour.
Une seule précaution à prendre pour éviter tout risque potentiel : ne pas l’appliquer sur une peau irritée ou qui vient tout juste d’être épilée.
À noter : pour renforcer l’efficacité du produit, certains laboratoires rajoutent également de la perlite dans leur formule. Une double caution pour éviter de suer sang et eau.
Dans les cas les plus graves de transpiration excessive ou d’hyperhidrose, il existe également un produit un peu moins connu : le détranspirant.
Grâce au chlorure d’aluminium contenu dans sa formule, il agit directement sur le processus physique intra-peau en infiltrant le canal sudoripare responsable de la production de transpiration. Il se forme alors comme un bouchon de kératine, qui empêche tout bonnement la production de sueur. En fonction des parties du corps qui en produisent le plus, cette formule devra être appliquée sur la zone 2 à 3 fois par semaine pendant 7 jours.
Conseil de debbosenegal : cependant, à mon humble avis, il faut éviter de bloquer le processus normal de sudation, et choisir juste un produit qui efface les mauvaises odeurs. Personnellement je n’utilise plus ce genre de produits depuis que les deo avec aluminium ont été indexés comme étant des produits favorisant le cancer du sein. Mon choix s’est porté sur l’huile de coco que j’utilise tous les jours comme déodorant sur mes aisselles. Cela me va très bien, c’est sans risque et ça laisse une bonne odeur d’huile de coco flotter sur votre corps ou vos habits.