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Attention aux pilules contraceptives à risque…

Si la pilule présente des bénéfices évidents, comme tout médicament, elle peut aussi avoir des effets indésirables. Sur 100 000 femmes utilisant un contraceptif oral combiné pendant un an, environ 33 ont une embolie pulmonaire, 19 un accident vasculaire cérébral (AVC), et 7 un infarctus du myocarde.

Utilisée par 104 millions de femmes dans le monde, la pilule a souvent été pointée du doigt pour ses risques et a parfois été l’objet de vives polémiques. En décembre 2012, Marion Larat est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) qu’elle impute à l’usage d’une pilule de 3e génération, « Meliane« . Elle dépose alors plainte contre le laboratoire Bayer.

Plusieurs études ont depuis souligné les risques accrus pour les femmes qui utilisent les pilules de 3e ou de 4e génération par rapport aux pilules de 2e génération. Une étude de l‘Ined note que parmi les femmes utilisant un moyen de contraception, « près d’une femme sur cinq déclare avoir changé de méthode depuis le débat médiatique de 2012-2013 sur les pilules ».

Le recours à la pilule a baissé, passant de 50 % à 41 % entre 2010 et 2013.

Une étude menée sur 5 millions de Françaises âgées de 15 à 49 ans utilisant la pilule a alors été réalisée pour savoir quelle est la formule la moins risquée. Dans la majorité des cas, une pilule est basée sur l’association de deux hormones : un oestrogène et un progestatif. La pilule optimale ? Celle qui contiendrait 20 microgrammes d’œstrogène avec le levonorgestrel pour progestatif.

L’étude conclut que les femmes qui utilisent un contraceptif oral avec 20 microgrammes d’œstrogène ont moins de risques d’avoir une embolie pulmonaire ou un accident vasculaire cérébral (AVC) que les femmes utilisant un contraceptif oral avec 30-40 microgrammes d’oestrogène. De plus, celles qui utilisent un contraceptif oral contenant du lévonorgestrel ont moins de risques d’avoir ces effets secondaires. Or, seules les pilules de seconde génération contiennent du lévonorgestrel.

Faisant l’objet d’interrogations et parfois de méfiance, la pilule reste le moyen de contraception le plus adopté malgré tout. Ainsi, d’après une étude, « parmi les femmes qui déclarent « faire quelque chose pour éviter une grossesse » en 2010, 55,5 % utilisent la pilule », contre 70,8 % chez les moins de 35 ans. Il existe cependant des alternatives à la pilule qui tendent à se développer ces dernières années.

TF

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